La notation bancaire est une note permettant de mesurer le risque d’insolvabilité d’une entreprise. Celle-ci est déterminée par votre banque et assureurs-crédit. Chaque organisme a ses propres critères de notation. La Banque de France réalise ces notations lorsque l’entreprise réalise un chiffre d’affaires supérieur à 750 000 euros. Une mauvaise note peut avoir des conséquences pouvant fragiliser la pérennité de votre entreprise : Refus de crédit, tension avec les fournisseurs, ligne de trésorerie coupée…
Notation bancaire : Quelles sont les critères ?
Cette notation est basée en fonction de votre liasse fiscale. Votre liasse fiscale est créée à partir des données fiscales et comptables de l’entreprise.
Il faut toutefois rester prudent concernant cette notation. Une créance importante lors de la clôture de votre bilan impactera négativement votre note, même si elle est réglée peu de temps après la clôture.
Explication : Plus vos créances sont importantes, moins vous aurez de trésorerie. Par conséquent, votre capacité à être solvable diminue d’autant.
Dans le cas où vous obtenez une mauvaise notation bancaire, demandez à votre expert-comptable d’analyser les causes. Celui-ci pourra même vous aider à apporter de nouveaux éléments (signature de contrat, accord de règlement avec les créanciers,…) afin de modifier la cotation de la Banque de France.
Notation bancaire : Bien comprendre cette notation
Souvent vu comme un fardeau, cette notation peut être bénéfique si elle est bien comprise ! La compréhension de cette notation permet de comprendre ses points faibles et ainsi les améliorer.
Des services en lignes existent dans le but de vous aider à vous autonoter. L’intérêt principal de cette démarche est d’améliorer la situation de l’entreprise.
En plus d’être utilisé par de nombreuses sociétés de financement participatif pour sélectionner les dossiers, cette autonotation est une aide non négligeable afin de prendre des décisions stratégiques.
Voici quelques pistes pour améliorer votre notation : La révision d’actifs financés par exemple par crédit-bail qui peuvent être revalorisés.
De la même manière, la durée d’amortissement de certains équipements tel que le BFR (besoin en fonds de roulement) peut être améliorée selon la date de clôture des comptes.
Une majorité d’entreprise décide de clôturer au 31 décembre. Cependant, l’image financière à cette date n’est pas forcément la meilleure. Certaines activités spécifiques basées sur la saisonnalité auront plus intérêt à clôturer à une date différente du 31 décembre. Vous pouvez par exemple clôturer en fonction de l’évolution mensuelle de vos créances clients.
Rapprochez-vous de votre expert afin de comprendre et d’analyser cette notation et ainsi améliorer votre entreprise.